Passionnés par le jeu d’échos d’un passé à l’autre, Vincent Dumestre et Stéphanie d’Oustrac se sont trouvé ici une affinité et ont voulu faire de leur toute première collaboration une aventure musicale unique, intitulée Mon Amant de Saint-Jean . Un récital où l’atmosphère des chansons des Années folles insuffle sa douce folie à la musique ancienne. En 1904, la grande chanteuse de cabaret Yvette Guilbert est invitée chez les Casadesus, fondateurs de la Société des instruments anciens… Le baroque fraternise avec le caboulot. Au même moment, dans la revue Paris qui chante, un air de Scarlatti côtoie les rudesses de langage de d’Aristide Bruant ou de Paulin, et Gaston Dumestre chanteur du Chat Noir (et ancêtre de Vincent !), entonne la chanson réaliste sur le théorbe que lui a offert Oscar II de Suède : « c’est dans la langue qu’il faut trouver le moteur commun. Ces chanteurs de cabaret goûtent dans les mots de l’époque baroque une saveur, une vigueur, une verdeur toutes particulières » conclut Vincent Dumestre.

Paru en juin 2022 sous le label Odradek records.

À propos de Mikel Urquiza, l’expression «jouer de la musique» n’est pas usurpée. Assuré- ment, il y a bel et bien là quelque chose d’éminemment ludique. De fait, c’est aux sources du jeu que le compositeur puise son inspiration, c’est dans la situation de jeu qu’il crée un espace neuf permettant à son imagination de s’épanouir librement dans toute sa singularité. Pleine de verve et de fraîcheur, la musique de Mikel Urquiza flirte en délicatesse avec le burlesque, triture des ritournelles, s’amuse des clichés puis brouille soudainement les pistes pour mieux ressurgir là où on ne l’attend pas…

Paru le 1er avril 2022 sour le label L’Empreinte digitale.

Sont réunis sur cet album les deux concertos pour violon et orchestre, écrits à vingt ans d’écart, mais toujours à l’attention de l’étonnante et charismatique violoniste suisse, Noëmi Schindler auxquels s’ajoute la pièce “Geek bagatelles” pour orchestre et un iconoclaste ensemble de smartphones, avec le concours de l’Orchestre de Picardie, placé sous la direction d’Arie van Beek.

C’est le geste, immédiat, fugace et singulier qui est moteur de ma démarche compositionnelle. Le geste musical est presque magique ou incantatoire, il convoque : images, couleurs, impressions, souvenirs… Son mage justement, le musicien, lit, interprète, fait exister un autre geste : celui d’écrire.
La musique transperce et transforme.
Combiner les sons pour provoquer l’expérience, l’émotion au sens de ce mouvement hors de soi, me fascine depuis toujours. C’est sans doute tous ces éléments ici décrits (et inhérents à la musique) qui m’attirent et me poussent encore aujourd’hui à vouloir imaginer une nouvelle musique, ou plus justement de nouvelles articulations ou expériences sonores.
Ce disque est le fruit de plusieurs années de réflexion, de recherche, de doutes, de réussites. Il marque le point d’orgue d’une étape de mon parcours marquée par le mûrissement de ma technique compositionnelle et de mes recherches autour du dialogue hauteur/bruit, du développement de ce dialogue dans le temps, au travers d’une dramaturgie.
Fétiches clôt une étape et en ouvre une autre. Il met en lumière les matériaux sonores, les interprètes et les instruments qui ont empreint mon parcours de compositeur à la manière de ces objets rituels qui nous accompagnent, nous protègent, nous rassurent au quotidien, donnent corps à nos peurs, nos désirs, nos passions. »

Sorti le 2 juillet 2021 sous le label Harmonia Mundi.

Après un premier disque consacré à la musique ancienne d’Angleterre, les inAttendus s’attaquent à l’opus magnum de Bach : L’Art de la fugue. Et c’est en poètes des sons qu’ils le font. A travers les couleurs si particulières et l’alliage « inattendu » de l’accordéon, de la basse de viole et du violon baroque, ils mettent en évidence la magistrale beauté et la profondeur de ces pages.
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Paru à l’occasion de l’Année internationale des langues indigènes de l’UNESCO en 2019.

Oeuvres de Georgina Derbez, Itzam Zapata, Ana Lara, Javier Torres Maldonado, Alejandro Romero, Jorge Torres Saenz, Victor Ibarra.



Tout juste 500 ans après la conquête du Mexique par Hernán Cortes en 1519, les civilisations précolombiennes paraissent toujours très présentes dans le Mexique d’aujourd’hui et dans l’imaginaire de ses artistes contemporains. La langue des Aztèques, le náhuatl, deuxième langue parlée au Mexique après l’espagnol, compte aujourd’hui environ 1 million et demi de locuteurs.
Cantares Mexicanos est un recueil de poèmes en langue náhuatl retranscrit par les Espagnols en alphabet latin au XVIe siècle. Ces textes, autrefois accompagnés de tambours, nous font entrevoir la pensée complexe des Aztèques.
Le programme nous fait entendre l’un de ces « chants », en náhuatl et dans sa traduction en espagnol, écrit pour le souverain guerrier et poète de Texcoco, Nezahualcoyotl. Ce poème en cinq parties nous plonge, au moment de la conquête, dans le Mexique des Aztèques qui anticipe sa perte à venir et celui des Espagnols, associant lyrisme et violence, deux caractéristiques que l’on retrouve aussi bien dans la création contemporaine mexicaine que dans l’identité sonore de l’accordéon.

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John Bull, John Dowland, Michael East, Orlando Gibbons, Tobias Hume,
Philippe Hersant (création), Thierry Tidrow (création).



Inattendue, l’alliance entre la viole de gambe et l’accordéon l’est assurément ! Mais ce que l’on devine moins, c’est à quel point le chant des cordes de l’un entre en parfaite sympathie avec les harmonies subtiles des anches de son cadet de deux siècles… Inattendue aussi, cette rencontre entre deux musiciens que tout aurait pu opposer et qui se sont pourtant trouvés autour des « humeurs poétiques » de la Renaissance et du baroque anglais : en prolongement studio de plusieurs saisons de concerts bien remplies, cet album bienvenu est aussi leur premier opus au catalogue harmonia mundi…

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BEDROSSIAN / DURIEUX / GAXIE / KRAWCZYK / LAUBA / LAZKANO / LENOT / MANTOVANI / MATALON / PESSON / ROCHE / SRNKA / SUZUKI



Créations — Commandes du Printemps des Arts de Monte-Carlo et de la SO.GE.DA.
En collaboration avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

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Tomas Bordalejo, En Rappel (2014)
Philippe Hersant, Tarentelle (2014)
Martin Iddon, D’un sang qu’elle poursuit… (2014)
Florent Motsch, Rappels (2014)
Mikel Urquiza, Esquisses d’échecs : ouverture française (2014)
& Jean-Philippe Rameau, La Livri, L’Agaçante, Le Rappel des oiseaux, La Villageoise, Gigues en rondeau I & II, Musette en rondeau, Tambourin, Les Sauvages, L’Egyptienne, L’Enharmonique



Label Klarthe – distribution Harmonia Mundi
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Banque Populaire, du Fonds pour la création musicale (FCM) et de Musique française d’aujourd’hui (MFA)

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Bruno Mantovani, 8’20 » chrono (2007)
Georg Friedrich Haas, Sayaka (2006)
Jouni Kaipainen, Gena op. 31 (1987)
Gérard Pesson, Peigner le vif (2007)
Annette Schlünz, Journal n° 2 (Schneeland) (2006-2007)
Philippe Leroux, De l’épaisseur (1998)

Collection Jeunes Solistes, réalisé par le Conservatoire de Paris avec le soutien de la Fondation Meyer pour le développement culturel et artistique.

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Ce duo propose une approche volontairement sobre, pour mieux montrer que l’essentiel de toutes ces musiques se trouve dans la magie et la force de leur discours musical. Il s’agit d’une démarche de musiciens classiques qui honorent et approchent la musique orale avec respect et l’adaptent à leur instrumentation et à leur style, apportant de ce fait une nouvelle écoute de ces musiques que nous avons appelées « Vents d’Irlande ».
On entendra d’abord « souffler » des vents traditionnels, témoins de la vie et du quotidien des irlandais, puis de leurs voisins écossais et anglais et, en miroir, les compositions classiques qui se sont inspirées de ces danses celtiques (Bach, Beethoven, Mozart et Dvorak).

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